top of page

DJAMEL KOKENE

MUSÉE DU MONDE / EXTRAIT

Né en 1968 à Ain El Hammam, en Algérie, Djamel Kokene vit et travaille à Paris. Réfléchissant sur les limites et les modes de production de l¹art, l'artiste forge dès le début de son activité artistique divers concepts et outils ayant une forte dimension évolutive et mobile : le concept d¹«artiste-stagiaire» fondé sur une capacité d¹adaptation, de construction perpétuelle, puis celui de l¹'École Mobile", tour à tour activée à Alger, à Bourges, au Caire et à Shanghai. Entre 2002 et 2005, il initie le dispositif collectif Laplateforme, laboratoire mobile de création artistique contemporaine sur le pourtour méditerranéen et en 2006, il conçoit et édite Checkpoint, revue d¹art et des pensées contemporaines.

 

Histoire de créer recréer du NOUS sensible, de l'en-commun plus ou moins perceptible, Djamel Kokene adore introduire dans le PAYS PAYSAGE dans le giron duquel il est invité

à intervenir des éléments RADICALEMENT inattendus, 

en rupture de ban, de tout vernaculaire ban...

 

D'où le projet dit MUSÉE DU MONDE / EXTRAIT qu'il développe depuis déjà une dizaine d'années ici, là-bas, pratiquement partout où il est (juste) de passage :

à Saint-Ouen, à Shanghai, à Moans-Sartoux, à mi-chemin

de Montpellier et de Béziers, à Cerbère peut-être à l'issue

de la résidence qui lui est offerte par Shandynamiques

à partire de fin avril 2014...

 

La démarche de cet artiste se caractérise également par un travail plus intime explorant les tensions entre langage, pensée, forme et représentation. Tout en cherchant à déjouer le processus d¹identification, il souligne les limites de la communication comme celles du langage. Ses oeuvres, du dispositif à la sculpture, mettent en jeu les contradictions propres à nos sociétés, écartelées entre la nécessité d¹une communication-image et celle d¹une compréhension par le langage et la pensée. Ainsi, il met en scène l¹écrit dans de nombreuses oeuvres, parfois associé à des objets, toujours dans un ancrage conceptuel fort.Djamel Kokene développe une pratique qui relève d¹une construction labyrinthique par laquelle il met à l¹épreuve du réel, un ensemble de formes venant contrarier toute construction linéaire. Le passage d¹une forme à une autre, allant du dispositif à la sculpture, souligne l¹aspect volontairement "éclaté" de son travail, tout en questionnant le statut du geste artistique, du média utilisé et celui de l¹objet produit.

 

 

 

bottom of page