À Cerbère, du 12 au 19 avril 2015, dans le cadre du LAP / Laboratoire d'Art Public créé et animé par Karine Vonna Zürcher, les étudiants du Master MAPS de l’ECAV de Sierre ont travaillé à la production, la réflexion

et la réalisation de projets artistiques reliés à la sphère publique.

La commune de Cerbère, sa situation sociale, son histoire et son actualité politique et géographique ont servi de terrain d’expérimentation, avec comme fil rouge la notion de déplacement — d'objets, pensées, mots, etc. —, le (simple) fait de (se) déplacer et de (se) documenter,  pour évoquer

la non-production de nouveaux objets et une certaine idée

de la décroissance.

 

"Décontextualiser, comme dit Jérôme Leuba, c’est donner du sens autrement à quelque chose qui existe déjà."

 

Durant ce séjour d'une semaine, à Cerbère et Portbou, chaque étudiant

a consacré le plus clair de son temps au développement de son projet

et à la documentation de celui-ci en vue de réaliser un journal  

dont la première pré-maquette fut présentée aux habitants de Cerbère.

 

La version définitive de ce journal sera ensuite réalisée et imprimée

à Sierre sur du "vrai papier journal", tirée à 300 exemplaires et distribuée

à Cerbère fin juin 2015, en même temps que le quotidien local L'Indépendant. Au sommaire :

 

• Mohamed Abdelkarim : “La Cerbère”, www.lacerbere.blogspot.fr

 

• Noor Abuarafeh : “title”, Novel Tour

 

• Jessica Decorvet : “Regrets éternels”, film plastique sur plantes ;

“Survis”, bouquets vivants

 

Madeleine Dymond : “Cartophilia”, dessins, enregistrements, lettres

 

Franziska Lauber : “Les cerbères dorment”, papier journal froissé, L’Indépendant, Aujourd’hui en France, scotch

 

Michael Marca : “Salutations de Cerbère”, cartes postales, 105 x 148 mm

 

Erika Pirl : “Errer avec un foulard”, marcher en groupe avec les yeux bandés à travers la ville de Cerbère

 

Lucas Rehnman : “Expérience performative d’échange de savoirs”, conversations contractualisées

 

Valeria Schwarz : “We have never been here before”, visite d’une ville fictive, méthode d’hypnose, son enregistré, durée 35 minutes